Chambre de Leodry et Maëva

ж unknown ж Nombre de messages : 18 Age : 41 Date d'inscription : 05/09/2006

Contente de pouvoir enfin quitter le hall, Maëva marchait toujours en suivant le jeune homme dont elle ne connaissait toujours pas le nom. Ils s’arrêtèrent tout les deux devant une porte. Ce devait être leur chambre. Maëva prit sa clé et ouvrit la porte. C’était vraiment autre chose que ce à quoi elle s’attendait. Elle n’avait été habitué qu’à une chambre contenant le strict nécessaire, c’est-à-dire un lit. Elle resta vachement surprise lorsqu’elle ouvrit la porte. Elle restait sur le pas de la porte, n’osant même pas rentrer.

La chambre était vraiment spacieuse. Il y avait deux lits simples. Un sur le côté droit et un autre sur le côté gauche. Il y avait deux commodes en merisier, même bois qui avait servi à faire les lits apparamment. Une fenêtre trônait sur le mur du fond en plein centre donnant l’éclairage nécessaire à la pièce le jour. Les murs étaient peints d’une jolie couleur beige et le tapis était vert. Deux petites tables se trouvaient de chaque côté de la fenêtre avec deux chaises plutôt confortables. Le style de la chambre avait plutôt l’air ancien. Deux lampes avaient été déposé sur les tables.

Les couvres-lits étaient de même couleur, soit un magnifique bleu saphir, qui ne jurait pas avec le reste du décor. Cela ajoutait même de la couleur. Il y avait deux oreillers sur chaque lit, ce qui ajoutait au confort de la pièce. Tout semblait parfaitement douillet dans cette pièce. Même la fenêtre, qui était grande et touchait presqu’au sol, on avait ajouté quelques oreillers pour en faire un coin confortable où s’asseoir. Il y avait une blibliothèque tout près de la porte. Quelques livres y avaient été déposés.

Maëva trouvait vraiment cette pièce magnifique. Elle n’était pas habituée à autant de confort. Elle rougit et avança lentement dans la chambre. Elle s’installa sur le lit à gauche de la pièce, déposant sa valise sur le sol. Elle n’avait pas grand chose à défaire et se sentait même gênée de défaire le contenu de sa valise. Il y avait une table de chevet, aussi en merisier, à côté de chaque lit. Elle se laissa glisser sur le sol et elle ouvrit sa valise. Regardant la commode en face d’elle, elle n’avait pas le courage d’aller déposer ses vêtements. Elle jeta un regard en direction du jeune homme. Baissant ensuite les yeux vers le sol, elle prit ses vêtements, ouvrit les portes de la commode et les déposa à l’intérieur. Cela n’avait pas vraiment pris de temps. Maëva fit ensuite glisser sa valise sous le lit.

La jeune fille s’assit sur le lit. Elle se sentait vraiment mal dans cette pièce. Étant habituée à vivre enchaînée à son lit, battue la plupart du temps, Maëva ne savait pas trop comment réagir. Elle était visiblement nerveuse de se trouver dans cette pièce. Elle ne savait d’ailleurs même pas comment débuter la conversation avec celui qui allait être son colocataire. Elle se contentait de le regarder, ne sachant pas quoi dire. Elle n’avait jamais été habitué dans les relations de ce genre et comme elle avait peur de passer pour une idiote, elle ne disait rien. Elle le regardait toujours, son regard bleu posé sur lui, les pomettes rouges, jouant nerveusement avec ses doigts.

Après être passé chercher les clés — une chacun — les deux nouveaux colocataires s'étaient dirigés vers leur nouvelle chambre.
Son sabre pendant toujours à ses côtés, le jeune homme restait pensif dans les couloirs... Que de nouveautés d'un seul coup ! Cet établissement promettait bien des surprises finalement.
Suivant machinalement la jeune fille devant lui, et se laissant guider à travers le dédale, il remarqua au bout d'un certain temps qu'il était arrivé devant la porte de la chambre.
Le temps qu'il porte la main à sa poche pour attraper son maigre trousseau, la deuxième clé tournait déjà dans la serrure.
Lorsque la porte s'ouvrit, une nouvelle surprise vint s'ajouter à toutes les précédentes. La chambre était très jolie, et plutôt vaste, des aménagements pour deux personnes et le tout dans un bon confort.
A priori, le coin semblait calme... Un bon point en plus.

Entrant à la suite de l'adolescente, le jeune homme se mit à zieuter la chambre, histoire de voir quelques détails qui lui avaient échappé depuis l'entrée...
Comme le lit de gauche était déjà occupé, il traîna sa valise jusqu'au pied du deuxième et se laissa tomber sur le matelas, qui se révéla très confortable par ailleurs.

Croisant le regard de sa colocataire dont les affaires étaient déjà rangées, il jeta un œil en direction de sa valise, toujours close. Tout en décrochant son sabre de sa ceinture, il soupira et entreprit ensuite d'ouvrir son bagage.
La valise contenait toutes sortes de choses hétéroclites, des vêtements, quelques livres, quelques armes blanches — japonaises pour la plupart — et quelques gadgets divers.
Se levant pour aller déposer ses habits dans la commode, il y installa aussi les quelques armes dont il disposait, formant ainsi un petit rayon "armurerie".

Une fois tout le rangement fini, il posa la valise dans un coin, et retourna s’asseoir sur son lit.
D'un ton un peu gêné, il se mit à parler, le regard dirigé vers le sol.

- Désolé si j'ai un peu tout précipité, mais j'avais pas l'impression que tu tenais à tenir une conversation d'une demi-heure avec Aya... Pour les présentations, moi je m'appelle Leodry, Owor pour le nom de famille, mais tu peux m'appeler Leo, ça me suffit.
Si tu veux être tranquille dans la chambre, y aura aucun problème, j'veux pas te gêner…

ж unknown ж Nombre de messages : 18 Age : 41 Date d'inscription : 05/09/2006

Maëva leva les yeux vers le jeune homme. Leo, c’était assez mignon comme nom. Elle rougit de nouveau. Elle ne savait vraiment pas quoi dire. Elle replia ses jambes sur son lit et les entoura de ses bras. Elle fixa son regard au sol. C’était toujours assez difficile pour elle de parler. Cependant, des mots dits faiblement sortirent de la bouche de la gamine.

« Maëva... Coulombe... »

Elle abaissa ensuite ses yeux vers le sol, comme si elle craignait quelque chose. Comme si elle avait peur que le timbre de sa voix ait déranger Leo. Elle se sentait vraiment mal, ne sachant pas trop comment enchaîner sur la conversation. Elle se sentait vraiment ridicule.

« heu... tu... me...déranges... pas »

Elle leva de nouveau les yeux vers Leo. Elle n’était certes pas bavarde, mais elle était au moins reconnaissante envers le jeune homme qui l’avait tiré d’un mauvais pas. Elle n’avait jamais aimé les discussions. Elle regarda cependant tout l’attirail du jeune homme et se mit tout de même à trembler. Elle se demandait bien ce qu’il pouvait faire avec autant d’instruments. Cela inquiéta Maëva. Elle avait l’habitude de voir des armes et les armes qu’elle avait vu c’était celle que son père utilisait pour la battre. Elle ne pouvait contrôler ce mouvement bien involontaire de sa part. Elle ferma les yeux un moment. Elle devait se calmer. Elle savait ce qui pouvait arriver dans ce genre de situation.

Une lampe vola d’une table pour se traverser la pièce et aller s’écraser violemment contre un mur. Elle plaqua ses mains sur ses oreilles et resserra encore plus ses jambes contre son corps. Les larmes se mirent à couler le long de ses joues. Elle ne voulait vraiment pas faire ce qu’elle avait fait. Elle se mit à murmurer faiblement.

« Désolée... c’est... un.. accident... désolée...j’voulais pas... »

Elle craignait vraiment de recevoir une baffe ou de se faire punir pour ce qu’elle venait de faire. Elle n’avait vraiment pas fait exprès, mais à chaque fois qu’elle le fasait, elle s’était toujours pris une bonne correction. Tout son petit corps tremblait, les mains toujours plaquées contre ses oreilles, craignant la réaction de son colocataire.

Le dénommé Leodry releva les yeux à la fin de ses paroles, pour observer la réaction de son interlocutrice. De ce qu'il pouvait voir, elle n'était vraiment pas à l'aise. Parlant faiblement, dans une position plutôt défensive... Drôle de fille, mais attachante tout de même.
Elle tremblait même... Tout en espérant que le malaise ne vienne pas de lui, le jeune homme eut à peine le temps de remarquer qu'une lampe s'était subitement mise à léviter qu'elle avait déjà fini en morceau contre un mur de la pièce.
Surprenant... Visiblement les rumeurs ne mentaient pas, tous les élèves de ce pensionnat étaient "spéciaux", à leur manière. Se levant pour aller ramasser les débris, il aperçu du coin de l’œil une larme briller sur la joue de sa voisine.
Aaah... De pire en pire, il n'étais vraiment pas doué avec les filles apparemment.

- Bah... C'est pas bien grave, on ira juste demander une nouvelle lampe pour remplacer celle là, je pense qu'ils doivent avoir l'habitude dans cette école.

Se dirigeant vers elle, il vint s'accroupir devant elle, ceci ayant pour effet de lui faire lever la tête pour la regarder. En souriant il lui dit :

- T'es... Sure que tout va bien ? Si quelque chose te gène tu peux me le dire, mais je te force à rien du tout. On attend un peu avant d'aller s'inscrire en cours ?

ж unknown ж Nombre de messages : 18 Age : 41 Date d'inscription : 05/09/2006

Maëva essuya les larmes qui coulaient le long de son visage avec les paumes de ses mains. Elle regarda Leo qui venait de s'accoupir devant elle. La voix calme du jeune homme apaisa la gamine. Elle desserra ses jambes, les replaçant dans une position un peu plus comfortable. Elle n'était pas habituée à ce qu'on soit si gentil avec elle. Après tout, peut-être devrait-elle apprendre à lui faire confiance? Il ne semblait pas bien méchant.

Elle posa son regard dans le sien, visiblement toujours aussi surprise de la réaction du jeune homme. Elle pointa sa commode. C'était en fait les armes qui avaient déclenché cette réaction chez Maëva. Elle avait toujours cette crainte au fond d'elle que ce soit utilisé contre elle. Elle n'arrivait pas à articuler clairement sa pensée et elle tremblait toujours.

Elle ne pouvait pas expliquer à Leo ce qui causait cette réaction chez elle. Elle ne pouvait pas lui dire. Elle ne l'avait jamais dit à personne de peur que les autres ne la juge. Elle avait toujours cette crainte d'être jugée. Leo devrait vraiment être patient avec elle. Elle arriva toutefois à murmurer faiblement.

"Les armes..."

Elle n'arrivait pas à dire autre chose. Elle regardait toujours Leo, ses bras enroulant de nouveau ses jambes. Elle ne le quittait pas des yeux, attendant qu'il la rassure sur le pourquoi de ses armes. Elle ne savait pas du tout que les élèves pouvaient posséder des armes, elle n'en avait aucune. Et, il faut dire, que ça la traumatisait légèrement. Elle cherchait des réponses dans les yeux de Leo. Espérant que les armes ne serviraient pas à la même chose que lorsqu'elle était avec son père.

Jolis yeux... Alors qu'elle le regardait, lui pouvait admirer le bleu encore brillant de larmes, charmant tableau.
Souriant toujours, il se redressa et alla se placer devant sa propre commode. Contemplant son petit étalage, il déclara :

- Ca... En fait, j'ai toujours aimé les armes dans ce style, c'est un peu comme une... Collection. Oui, c'est ça. A vrai dire... Je ne sais pas m'en servir du tout, je risquerai plus de me blesser moi-même que de faire le moindre dégâts en les utilisants.

Se décalant un petit peu, il posa son regard sur son sabre. L’attrapant à deux mains, horizontalement, il se mit à raconter sa petite histoire.

- Celui là... C'est un cas spécial. On me l'a offert il y a longtemps, et je ne m'en sépare presque jamais. Il représente beaucoup pour moi, et c'est le seul que je sais en théorie manier ; il m'a longtemps servit à canaliser mes... Particularités quand je suis tout seul.

Le jeune homme marqua une petite pause et continua.

- Tu n'as pas à avoir peur de moi, ou de ces "armes", elles sont plutôt là pour faire joli, je n'avais pas envie de partir sans elle de chez moi, mais si elles te gênent, je vais les ranger pour le moment ; je ne sais même pas si la possession d'arme est permise dans cet école...

Joignant le geste à la parole, il ressortit sa valise, et rangea précautionneusement tout son attirail, refermant la valise avec un petit cadenas dont il gardait la clé sur lui, il la glissa cette fois ci sous son lit. Revenant en direction de Maëva il s'assit à côté d'elle sur son lit.

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Maëva regarda tout les mouvements de Leodry, heureuse et soulagée qu'il les range dans sa valise. Elle essuya les dernières larmes qui se pointaient aux coins de ses yeux. Toujours aucune expression n'apparaissait sur son visage. On pouvait tout de même y lire du soulagement, mais rien d'autre. Alors que Leo revenait vers elle et qu'il s'assit à ses côtés, Maëva le regarda longuement. Leo pouvait cependant lire dans son regard la reconnaissance.

Sa voix l'avait apaisé tout comme ce qu'il lui avait dit. Ainsi donc, ces armes ne servaient à rien d'autre que d'être de la simple décoration et c'est parce qu'il ne voulait pas s'en séparer qu'il les avait apporté ici. La gamine déplia ses jambes et posa ses bras de chaque côté de son corps.

"Merci..."

C'est tout ce qu'elle arriva à articuler de sa bouche. Un faible merci. Elle baissa les yeux vers le sol, rougissant à nouveau. C'était tellement difficile pour elle de faire confiance, mais un lien semblait tout de même s'installer entre elle et Leo. Elle lui accordait sa confiance petit à petit, se laissant peu à peu apprivoiser. Leo était la première personne de son âge avec qui elle passait du temps. Habituellement, elle passait de longues moments, enfermée et enchaînée dans sa chambre n'ayant que pour seul contact avec le monde extérieur, un père tortionnaire.

Soulagé d'avoir enfin réussi à calmer sa colocataire, il nota tout de même dans un coin de son crâne d'aller voir le directeur pour demander l'autorisation... Il ne tenait vraiment pas à se mettre dans l'illégalité.
Rejetant légèrement la tête en arrière, ses yeux se promenèrent sur le plafond, dans le vague. Alala... Voilà qu'il se surprenait à prendre soin de quelqu'un d'autre, si les choses continuaient à ce rythme son comportement risquait de changer du tout au tout en peu de temps...
Finalement le contact avec les autres n'était pas si désagréable que ça, il avait peut-être raté quelque chose en restant cloîtré derrière son ordinateur et ses livres avant d'arriver ici... Bof... Le passé est, par définition, passé, il ne pourrait rien y changer.

Redescendant son regard de son perchoir, il se pencha un peu en arrière et vint placer ses mains sur le lit, en retrait de son dos.
Tournant la tête vers la jeune fille à ses côtés, il lui dit gentiment :

- Bon... On va s'inscrire en cours ?

ж unknown ж Nombre de messages : 18 Age : 41 Date d'inscription : 05/09/2006

Maëva continuait toujours d'observer les moindres faits et gestes de Leo. Son visage n'affichait cependant toujours aucune émotion, rien. Ce n'est pas que la jeune fille n'en avait pas envie, mais elle ne savait pas trop comment faire. Un sourire était si difficile à faire apparaître sur son visage! Elle se tourna vers lui alors qu'il lui adressait de nouveau la parole. S'incrire en cours? Elle n'y avait même pas songé. Elle ne savait même pas en quoi s'inscrire.

Elle baissa son regard vers le sol, un peu confuse à l'idée de devoir choisir des cours. Comment ferait-elle? Elle ne savait vraiment pas. Elle acquiesça d'un signe de tête à Leo et se leva du lit. Elle ne savait même pas où elle devait aller pour s'inscrire. Elle figea un moment devant la porte. Elle se tourna vers son colocataire. Laissant ensuite son regard glisser vers le sol, elle trahissait un profond malaise.

Elle s'appuya contre la porte. Elle ne savait vraiment pas en quoi elle devait s'inscrire ni par où commencer. Elle se sentait tellement stupide de le dire à Leodry. Que penserait-il d'elle. Elle soupira.

"Heu... je sais pas... quels cours... je vais prendre... "

Dit-elle d'une voix faible qui démontrait bien tout son malaise face à la situation.

Toujours assis sur le lit, le jeune homme répondit calmement.

- Bah... Tu verras une fois dans la salle d'inscription ce qui te plaît. Il doit bien y avoir un cours en rapport avec le déplacement d'objets je pense...
J'ai cru comprendre qu'il y avait un cours pour chaque type de particularité des élèves.

Finalement, en y réfléchissant bien, lui non plus ne savait pas quoi prendre. Les brochures que ses parents lui avaient montrées ne laissaient pas voir quelles étaient les matières enseignées ici. Peut-être un souci de discrétion...
Mouaip, son raisonnement s’appliquerait à lui-même aussi. S'il pouvait peaufiner sa maîtrise du sabre et son... Pouvoir...
Tous les cours devaient être intéressants, même si l’on n'était pas totalement concerné par la matière, au moins les connaissances apportées pourraient peut-être servir ailleurs.

- Je crois savoir où est la salle, j'ai vu une petite pancarte dans un couloir, je pense que je pourrai facilement y aller. On choisit là bas ?

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Maëva ne parut pas totalement rassurée à ce moment. Faire bouger des objets? Mais de quoi parlait-il? Elle ne savait pas trop. Elle croyait toujours être dans une maison pour les fous, alors normal qu'elle ne comprenne rien à ce que venait de lui dire Leo. Elle le fixait, l'interrogation pouvait se lire dans son regard. Elle figea un moment avant de consentir à suivre Leodry. Il semblait savoir où ils devaient aller, alors elle le suivrait sans dire un mot. Elle dégagea de la porte et l'ouvrit attendant que son colocataire lui indique le chemin à suivre. Elle voulait vraiment savoir de quoi retournait tout ses cours. Parce qu'on apprennait pas les trucs du genre français et maths ici? C'est pourtant ce qu'elle croyait... enfin... elle ne savait plus trop ce qu'elle devait penser.

Dans le couloir, elle suivait tout simplement Leo, attentive au moindre changement de couloir, ne voulant pas s'égarer dans cette école. Elle ne parlait toujours pas, mais ne comprenait rien pour autant à la situation.

La poignée tourne difficilement, et la porte s'ouvre. Rooh, c'est pas bien d'ouvrir avec les pieds ! Ah les jeunes, toujours aussi mal éduqués d'nos jours.
Bon bref, les phénomènes de société tel que l'éducation ou tout le reste, on s'en tape un peu ici, reviendons à nos moutons : deux personnes entrent dans la chambre. Plus précisément, un des deux locataire de la chambre avec, dans les bras, une jeune fille pas forcément l'air toute fraiche.
Délicatement il la pose sur son lit à lui ; pas celui de la voisine hein ? Boaf, ça changerai pas grand chose au pire mais bon... Question de principe.

- Installes toi comme tu veux, je redescend chercher un peu d'eau...

Et comme il l'avait dit, le jeune homme disparait à nouveau par la porte, la laissant là toute seule ; en espérant qu'elle ne fasse pas trop de bêtise !

Neko était étalée de toute sa masse sur un lit. Un lit, pour la première foi elle était instalée sur un lit, avec des draps frais et propres, de belles couvertures et un oreilé. Neko bouea un peu son corps dessus, et constata la moellosité de celui-ci. La jeune fille se mit sur le coté, et se senti reposée, tellmeent bien, qu'elle s'endormit avant que l'homme ne remonte.