{Je ne sais pas trop si ca se fait, mais bon qui ne tente rien n'a rien, donc je suis ici pour appréhender et peut-être apprendre les différentes relations qui peuvent unir deux hommes ou deux femmes pour en mettre dans les histoires que j'écris, voila je vous remercie de votre compréhension}
Nom : Yteral
Prénom/Surnom : Néméris
Age : 15 ans
Sexe : F
Origine/Nationalité : Française
Attirance (préférence) sexuel : Hétéro
Pouvoirs : Organique
Vue nocturne, force légèrement supérieur, certains attributs physique, sens plus dévellops.
Poste : Elève
Particularités : Elle ne voit la vie qu’en noir et blanc et est toujours accompagné d’un étrange chien qui ressemble dangereusement à un loup.
Caractère : Néméris est d’une nature très solitaire, l’attitude de ses parents l’a rendue ainsi, détachée du monde, rêveuse. Mais les personnes qui l’approchent la décrivent comme passionnée quand elle écrit ou se trouve avec son animal. Autrement elle paraît distante, naïve aussi par certains côtés. Mais respectueuse de l’autorité, elle se lie aux gens mais d’une façon qui peut paraître superficielle. Elle aime écrire, lire et se balader seule, enfin on ne peut pas vraiment dire qu’elle le soit vraiment quand Wyrd n’est pas à proximité, il reste son âme…
Physique : Néméris a une peau très pale, presque blanche, ses yeux sont d’or au pupille de loup. Ses cheveux d’un blond claire la font parfois passer pour un ange tombé du ciel sous l’éclairage de l’astre lunaire. Sa bouche est finement dessiné et faite pour sourire, chose que la jeune fille ne fait que très rarement. Elle ne sourit pas, pour ne pas montrer ses deux crocs noirs.
Son corps était bien proportionné, elle l’entretient en faisant du sport.
Ses tenues sont souvent noires, faites de grandes robes de velours, en haut des corsets dans les tons gris, blancs ou noirs. Ou encore des hauts légèrement moulants avec d’amples manches. A ses pieds, des bottes lacées presque jusqu’au genoux ou de fines ballerines. Souvent aussi un long manteau noir mais le plus souvent blanc, décorée d’arabesque aux manches et sur les coutures et un sac en bandoulière noire.
Histoire : Son histoire présente, son passé oublié, sa légende future… Elle n’aime que peu en parler, pourtant il fut beau et heureux pendant un temps. Mais aujourd’hui il n’est plus…
Elle aime écrire, sentir la douceur de la plume qui gribouille des noirs mots sur une feuille de blancheur, se prendre pour l’héroïne d’un peuple opprimé et le libérer. Voir les lettres s’aligner les unes à la suite des autres formant une suite de signes cohérents que l’on nomme phrases dans un carré noir sur blanc nommé texte. Ca lui permettait de se libérer de tout, elle partait explorer les déserts aux dunes d’or, les montagnes aux cols enneigés, les mers aux milles coraux et quantité d’autres merveilles pas toujours aussi nobles, car il lui arrivait aussi de faire la guerre aux côtés de ses héros, de tuer des assassins et autres…
« …Le jeune garçon courrait sans bruits depuis les premières lueurs de l’aube à la recherche de son destin, Wyrd. Celle des tout homme, qu’ils soient noble ou roturier, né pour servir les divinités. Le soleil commençait déjà à étendre sa domination sur ce pays aride ou la pluie était si rare que s’en était devenue une légende pour les contes d’enfants qu’on lisait au coin du feu les nuits ou l’air était froid. Mais le garçon d’une douzaine d’année n’en avait cure, le Wyrd l’appelait, il sentait l’appel résonner dans son sang, suivant les battements de son cœur. Les dunes mouvantes du désert de sable était un labyrinthe perpétuels car l’esprit venteux, tourmenteur des hommes prenait un malin plaisir à les déplacer pour perdre ses fils des dunes aux masques de lune qui chaque jour parcouraient le désert et dont faisait partie l’enfant. La végétation pourtant rase abritait bien des dangers mais l’enfant les connaissait depuis qu’on lui avait appris à se battre avant même de savoir marcher. La terre du soleil tuait les faibles et ceux qui ne savait pas se battre… »
Néméris posa son stylo et sourit. Elle aimait le silence de la forêt, de cet endroit magique, hors du temps, elle aimait cette vieille maison en ruine dont le toit s’était écroulé, il ne restait que les murs de pierres recouverts de lierre, et une vieille cheminée. Le plancher se composait de feuilles mortes. Elle était heureuse enfin ce qui ressemblait le plus à cet étrange sentiment. La jeune fille aux cheveux couleur de lune se tut quelques instants profitant du calme silence de la forêt. Les animaux passait près d’elle sans la craindre, elle sentait les odeurs qui émanait de la sève des arbres et des feuilles tombés au sol. Elle percevait aussi son ami qui sommeillait sous un arbre non loin, en état de veille au cas où quelqu’un lui voudrait du mal.
Plus loin, elle savait situer sa maison, à la périphérie de la ville, un vaste domaine. Elle vivait avec ses deux parents dans un confort relatif comparé à l’argent qu’ils gagnaient en faisant des affaires mais ils avaient su rester simple, c’est ce que leur enfant appréciait chez eux, en plus de l’amour qu’ils lui prodiguaient. Pourtant elle ne ressentait pas ce bonheur qui emplissait leur demeure. L’isolement et la compagnie des animaux de la forêt voisine lui convenait plus que tout les dîners mondains de ses parents. Son esprit revint sur son roman et elle se reperdit dedans.
« …La montagne solitaire se dressait devant lui, il courait dans son ombre, vers son destin. Il s’arrêta et se posa sur une pierre, pour adresser une prière silencieuse au soleil, le masque qu’il portait lui pesait, mais pour rien au monde, il ne devait l’enlever, c’était ainsi dans sa tribu tous étaient masqués et cachaient leur peau du mortel soleil qui brûlait ceux qui osaient le défier. La tenue du jeune garçon se composait donc de bottes lacées jusqu’au genoux, puis d’un pantalon ample couleur sable sur une chemise couleur terre, de gants sombre et d’un foulard qui couvrait sa tête et bien sur de son masque blanc, ornementé de dessins représentant son caractère. Un lion des sables pour son courage, un cheval pour sa fougue, et un faucon pour guider sa route. Il reprit sa course en silence, vers la montagne et son Wyrd. Il allait rencontrer son âme, après tant d’années d’attente, il allait enfin savoir qui il était vraiment… »
La jeune Yteral revint à elle, pauvre héros, elle lui faisait vraiment subir trop d’épreuve mais elle savait aussi qu’il n’en ressortirait que plus fort et pourrait accomplir tous les projets qu’elle avait pour lui. Son esprit s’égara dans ses souvenirs. Elle était née, voilà environs une quinzaine d’année au printemps quand la nature se réveillait de son long sommeil hivernal. Sa mère resplendissait d’amour quand elle portait son enfant dans ses bras tandis que son père rayonnait de fierté. La jeune enfant avait grandie rapidement, étonnant toujours son entourage, elle aimait lire, pouvait rester des heures dans la bibliothèque de ses parents, assise sur le sol, sous un rayon de soleil, un livre sur les genoux. On avait malheureusement découvert un défaut chez elle, elle ne percevait pas les couleurs, ne voyant la vie qu’en noir et blanc. Mais le monde n’était pas ainsi, alors tout se nuançait aussi de gris. L’enfant était née avec ce défaut dans ses yeux. Dès lors ses parents la couvrirent de cadeaux pour lui offrir une vie aussi belle que possible, elle étudiait avec des professeurs particuliers, ne devant pas fréquenter les jeunes de son âge de peur qu’elle soit rejeté. Ainsi allait sa vie, alors elle s’en était développé une autre, ou elle était née normale et ses parents étaient morts. Peut-être était-ce mieux ainsi que cette vie où ils la surprotégeaient. La petite enfant aux cheveux blonds et aux mystérieux yeux gris était devenu solitaire, passant du temps dans la forêt, ne parlant presque plus ou alors par énigme. La seule personne qui obtenait d’elle un peu plus, était son oncle, un étrange personnage, qu’on disait un peu toqué. Il vivait seul, avec des chiens qu’il dressait pour les vendre aux magasins d’animaux et avait toujours du temps pour sa seule nièce.
C’était à ce moment que la jeune enfant avait rencontré Wyrd, c’était un chien, pas tout à fait comme les autres puisqu’il ressemblait plus à l’un de ces loups sauvages du grand nord qu’à l’un des chiens domestiques qu’on trouvait près de la capitale parisienne ou habitait Néméris.
L’animal était aussi solitaire qu’elle et agressif, Morgan l’avait récupéré dans une maison où les chiens étaient maltraité, c’était un jeune animal à l’époque, il avait grandie mais n’avait aujourd’hui guère plus de deux années selon son estimation personnel.
Il ne supportait aucun autre animal dans son enclos et avait plusieurs fois tenté de le mordre. Mais Morgan aimait les animaux et ne pouvait se résoudre à le faire euthanasier, donc l’animal restait là, surveillant tous les allées et venues de son soigneur. Jusqu’au jour ou Néméris était entrée dans l’enclos de l’animal et le caressait sous le regard stupéfait de Morgan. Entre l’enfant et l’animal naquit une grande complicité.
« … La chaleur était à son comble pourtant le temps du repas n’était même pas encore arrivé, mais la fraîcheur des montagnes lui fit oublier que son ventre était vide. Il marchait désormais doucement à travers la gorge qui s’ouvrait dans la montagne. Il entendit plusieurs fois le sifflement d’un serpent mais sans en voir la moindre écaille, alors continua sa route, il pressentait que son âme se trouvait proche. Soudain il le vit, tel le roi de la montagne debout sur un rocher, un magnifique lion des sables.
L’enfant s’arrêta à quelques pas de l’animal qui l’avait remarqué d’un bond, il pouvait être sur lui et le tuer. Le jeune garçon savait qu’un couteau se trouvait pendu à sa ceinture, mais il sentait que si le maître du désert décidait de le tuer, ce serait son Wyrd… »
La jeune enfant avait réussi a persuader son oncle de libérer Wyrd de son enclos. C’était le nom qu’elle avait donné à l’animal, mais Morgan ne connaissait pas le sens de ce mot mystérieux. Il avait obtempérer voyant le bonheur de la jeune fille quand elle était en compagnie de ce qu’il supposait un véritable loup, mais qui en présence de sa nièce se révélait être un simple chien. La rencontre entre l’animal et les parents s’était passé avec moins de heurts que ne le pensait au départ Morgan. C’est ainsi que l’enfant et le chien ne se quittaient plus. La fillette avait retrouvé un semblant de véritable bonheur…
Un jour qu’elle avait obtenu de ses parents, une promenade dans le parc de la ville avec Wyrd, elle fit une rencontre qui changea sa petite vie…
Ils étaient trois et avaient décidé de s’en prendre à elle, trois grands garçons, dont l’un avait un poignard. Le combat fut bref, Wyrd se jeta sur l’un des agresseurs, mais le chef le poignarda tandis que le troisième attrapait Néméris. Elle cria ou tenta de le faire, mais une main qui sentait la bière l’en empêcha. Le sang de son ami canin coulait lentement de sa blessure au flanc. S’en fut trop pour la fillette, une énergie s’empara d’elle, ses yeux d’or brillèrent un court instant. Puis une lumière blanche aveugla les trois grands garçons qui clignèrent des yeux et firent à la place de la fillette une créature semi humaine semi animal. Des crocs noirs pour un sourire mauvais, ses yeux d’or, un léger pelage la recouvrait, une queue hérissé, et des griffes noires. Elle trouva ça normal et bondit sur celui qui avait blessé Wyrd, les deux autres s’enfuirent pendant qu’elle s’acharnait sur lui. Le bruit alerta ses parents qui arrivèrent et la virent.
Pas d’effarement, pas de cri, pas de pleurs, juste une calme acceptation de la vérité, le garçon s’enfuit et la jeune enfant redevint humaine. Mais de cette mésaventure, où ses pouvoirs avaient été forcé, elle garderait ses yeux d’or, et de légers crocs noirs.
Ses parents avaient compris que leur fille était différente, alors ils l’acceptèrent comme ils avaient accepté tout le reste. Leur famille était ancienne et remontait à loin dans l’histoire, des légendes parlaient d’être comme leur enfant mais il n’y avaient pas cru pourtant, ses parents l’avaient maintenant vu de leur propre yeux, leur fille était différente. Ils continuèrent de l’éduquer, et à l’âge de ses quinze ans l’envoyèrent à Odd Faculty.
Ce qu’ils ne savaient pas et qui restait le secret jalousement gardé de la fillette et du loup qui avait mit deux bonnes semaines à se remettre de sa blessure au flanc et que la jeune enfant avait trouvé son âme, comme le héros de son histoire… Mais personne ne savait à quoi ressemblait une âme, alors ça restait son secret…
« …Le lion des sables s’avança lentement vers l’enfant, il se savait en terrain conquis. Les griffes sortis et la gueule entrouverte, il s’arrêta à un mètre à peine de l’enfant. Lequel s’assit sur les genoux sur le sol rocailleux et attendit la sentence de ce jugement silencieux. En cet instant, il n’éprouvait aucune peine, on devait tous mourir un jour…
L’animal franchit l’espace entre lui et le garçon et toucha son front. Le regard de l’humain et du chasseur se croisèrent et ils surent qu’ils s’étaient trouvé. C’est ainsi que l’enfant marchait désormais aux côtés d’un majestueux fauve aux larges empruntes. Ils rentraient chez eux, au campement annoncer à la tribu qu’il avait trouvé son âme, celle d’un chef… Mais ceci est une autre histoire… »