Après la crise...

Doucement et avec délicatesse il retira ses gants. Puis il se saisit de la main de la jeune femme avec une pointe d'appréhension. Mais cette fois ci électricité ne passa pas entre eux. Avec précaution il passa le fluide vital dans le verre. Il se concentra quelque instant faisant venir à lui un sachet de sel qu'il versa dans le sang. Puis il referma le verre avec l'aide d'un mouchoir en papier et d'un élastique et le déposa sur une étagère. Il revint vers la jeune femme et retira le sang restant de sa main avec l'aide d'un autre mouchoir.

"Voila qui est fait."

Je le regardai avec gentillesse.

"Merci. C'est très gentil à vous de m'aider."

Je jetai un coup d'oeil à mon sang contenu dans le verre.

"Quand allez-vous recevoir les résultats ? " demandai-je timidement.

A peine, avait-on recueilli mon sang que je demandais déjà les résultats !

*Je suis vraiment un cas désespéré.*

"Il n'y a pas de quoi. C'est normal."

Oui pour lui c'était normal d'aider quelqu'un dans le besoin et qui avait été gentille avec lui. Elle n'aurait peut etre pas fait la meme chose pour lui mais il s'en fichait. Il n'espérait pas non plus ne retirer quelque chose.

"Il faut d'abord que je l'emmène au laboratoire et le plus proche est environs à deux heure, trente minute et environ seize seconde d'ici. Je ne pourrais partir que demain, de toute façon le temps que j'arrive cela sera fermé."

"Quelle mémoire ! C'est vraiment précis ! Bon, j'attendrai patiemment les résultats."

Je lui souris. Patiemment n'était pas vraiment un mot qui faisait parti de mon vocabulaire. Je tentai de me remettre debout.

*Et bien c'est pas gagné...*

Je n'y arrivais vraiment pas.

"Je pense que je ne vais pas vous embêter plus longtemps et comme je n'arrive pas à me lever, je ne ferai qu'un geste amical pour vous remercier ."

"Merci. Et j'essayrai de faire lle maximum pour qu'ils parviennent rapidement mais il vous faudra au moins deux jours d'attente. Essayé de rester dans votre lit. Vous voulez que je vous amène des livres?"

Il se releva, car pour parler il c'était rassis sur le bord du lit. Il esquissa un bref sourire pour la premiere fois devant la jeune femme.

"Vous ne me dérangé pas."

[ bon je vais me pieuter a demain surement.]

"Rester au lit ? Mais j'ai mes cours et... Mes élèves ? Que vont faire mes élèves ? "

J'avais pris une toute petite voix pour la fin de ma phrase. Je n'étais vraiment pas un bon professeur. Je n'avais donner que quelques cours et j'étais déjà malade. Il fit un sourire pour la première fois.

*C'est beaucoup mieux comme ça !*

"Je n'ai pas besoin de livres pour l'instant, j'en ai toute une clique que j'ai ramenée de chez moi, dans une valise en dessous de mon lit. Je ne les ai pas encore lus... Allez savoir pourquoi !"

"Si jamais vous avez une crise pendant l'un de vos cours? Il ne vous en voudrons pas d'être malade. De toute façons si vous voulez que cela aille mieux reposé vous."

Il commenca à se diriger vers la porte. Il sortit un calepin de son manteau et en retira une feuille. Rapidement il griffonna quelque chose dessus et le posa sur la table à coté du téléphone.

"N'hésitez pas a m'appeler si vous avez le moindre problème."

"Je n'oserais pas vous déranger une deuxième fois. Je vais essayer de me reposer. Mais pourriez-vous, sans vous sentir obligé évidemment, prévenir le directeur que je ne pourrez pas assurer mes cours ? "

J'étais en colère contre moi-même, quel piètre professeur je faisais.

* Pourquoi je tombe malade maintenant ? Pourquoi ?*

"Faites comme vous le voulez mais cela ne me dérangeras pas sinon je ne vous l'aurez pas proposé. Et pour le directeur je lui dis que vous voulez bien le voir ou que vous voulez rester seul?"

Il ouvrit la porte mais attendit d'avoir la réponse pour la passer et laisser seul la professeur malade.

"Non, non, il peut me voir."

Je fis un faible sourire.

"Allez courage !" murmurai-je pour moi-même.

"Je lui tranmesttrait cette décision. Reposé vous bien je reviendrais sûrement demain après que je sois allé jusqu'au laboratoire."

Enfin il sortit après avoir fait un petit geste d'au revoir a la jeune femme. Il descendis rapidement les marches et alla jusqu'au bureau du directeur.

Je le regardai en souriant avant qu'il parte. Une fois qu'il était parti, je me couchai dans mon lit.

*Mon Dieu... Mais qu'est-ce qu'il se passe ? Qu'est-ce que j'ai ? *

Je me mis sous les couvertures, sans même daigner me mettre en robe de nuit. D'un coup de baguette magique, je fermai les yeux avec peine. Des pensées me torturaient l'esprit.

*Et si c'est contagieux ? Ou grave ? Et si je ne pouvais plus faire mes cours ? Quel piètre professeur...!*

Bien que ses pensées me trottèrent dans la tête longtemps, je finis par m'emdormir d'un sommeil de plomb.

Je le regardai impuissante. Ce que j'avais, je ne le savais pas.

"Je ne comprends pas ce qui se passe. Je suis tombé dans les pommes dans le couloir et je n'arrivais plus à respirer, puis Monsieur Elflamm m'a trouvée et m'a emmenée dans ma chambre. Un certain moment, j'ai toussé et...Du sang était dans ma main après. Monsieur Elflamm l'a recueilli et va l'envoyer à un laboratoire pour savoir ce que j'ai. Mais je ne sais pas..."

Non, je ne pouvais pas l'imaginer. Je lui souris d'un air assez faible.

"Je ne lis peut-être pas dans les pensées, mais ton visage en dit long combien tu m'aimes. Viko, tu ne peux savoir comme moi j'ai peur de ne plus pouvoir te toucher, garder un contact, t'aimer..."

Je lui caressai doucement le visage et reserrai mon étreinte. Je me sentais tellemtn en sécurité dans ses bras. Pendant quelques secondes, j'avais même cru sentir que je partais. Je recommençai à partir dans une quinte de toux effroyable en me couvrant ma bouche de ma main. Quand elle fut passée, je n'avais pas envie de voir ma main qui était recouverte de sang.

*C'est même plus grave que je ne le pensais...*

Je pris un mouchour et entrepris de l'éponger bien que je tremblais fortement.

Je me sentais beaucoup plus détendue et sereine. Mes yeux se fermèrent peu à peu. Mais avant de sombrer dans les ommeil, je murmurai tout doucement à l'oreille de Viko.

"Je t'aime..."

Et le sommeil m'emporta dans le monde des songes.

Je me réveillai de longues heures après. Un peu plus fraîche, mais je me sentais toujours aussi faible. Je vis Viko, logé dans mon cou. Une bouffée d'amour s'empara de moi et je décidai de ne plus bouger pour profiter pleinement de ce moment de bonheur n'appartenant qu'à nous deux. Sentant qu'il faisait un peu froid, je montai délicatement la température.

*Un point positif. Ma maladie ne touche pas mes pouvoirs. J'arrive à les controler parfaitement.*

J'essayai de trouver des points positifs à mon état pour l'instant légérement végétatif.

[ lol ]

J'équissai un sourire.

"Mieux, mon amour... Mieux."

J'hésitais à l'embrasser, bien que j'en avais vraiment envie. Je ne savais pas si ma maladie n'était pas contagieuse et je ne voulais pas que d'autres personnes soient également malades à cause de moi. J'entrepris alors de lui caresser délicatement et doucement ses cheveux si beaux et si soyeux.

Je m'allongeai finalement à côté d'elle sur son lit, voulant me rapprocher d'elle le plus possible, j'étais mal dès que je m'éloignai d'elle.

En ce moment Arthmael ne devrait pas tarder de partir au labo pour faire les analyses... Et sache que quelque soit ta maladie, elle ne peut pas me toucher, je suis immunisé contre toutes les maladie.... [hj : alalala si seulement c'était vrai dans la réalité : adieu rhum mensuel, gastro annuelle, grippe bi annuelle, autite occasionnelle.... le bonheur....] Alors viens près de moi, je suis mal quand tu n'es pas dans mes bras... ^^

Je fis venir un plateau devant nous, et me concentrai sur les cuisines qui étaient assez loin, mais je réussi à faire venir des pains au chocolat, des croissants, des tartines beurrées, du lait, du café... Je mis tout cela sur le plateau posé sur le lit. J'ouvris également de loin la fenêtre et fis virvoleter un rose venant du parc, jusque sur les draps couvrant Tanara...

Je le regardai avec un amour vivant et brûlant. Je fis déplacer un vase en métal, le remplit d'eau et y déposa la rose de Viko. Je ne pus que l'embrasser après une marque d' un amour si fort. Je l'aimais tellement. Mon regard se fit intense et amoureux.

* Comment pourrais-je te prouver mon amour que je sens si fort, coulant jusque dans mes veines ? *

Je l'embrassai une deuxième fois, mais plus doucement comme une caresse. Dans un sourire, je lui déclarai tout bas en sussurant dans on oreille :

"Je me sens tellement bien quand tu es là... Je t'aime tellement."

Ce que certaines personnes auraient pu prendre pour un simple phrase, je la prenais comme une marque profonde de tout mon amour que j'éprouvais pour lui et de ma tendresse ressentie. Je me blottis plus profondément dans ses bras en prenant garde de ne pas renverser les plateaux. Je me sentais tant fragile dans ses bras et si couverte d'amour que je ne pus m'empêcher de penser à la chance que j'avais d'être là et de n'être nulle part ailleurs d'autre.

[ hj : Denier post avant d'aller dormir ! Bonne nuit ! Enfin...Si l'heure me le permet.]

[hj : ok lol, moi je me sens trop en forme ce soir alors je continue lol... et bonne nuit ]

Le bonheur existe ! C'est un fait, et j'étais en trani de le vivre. Je ne voulais plus la quitter, mais à peine pensais-je au travail qui m'atendait que je me blottis plus profondément avec elle....

Tu sais quoi ? Je vais faire croire que tu m'as rendu malade et que je ne peux pas travailer non plus... Je ne peux pas partir, tu m'as hypnotisé... Ce qui n'est pas peu dire sachant qui je suis ! ^^ Allez on va faire ça hein, je peux plus te lacher maintenant c'est trop tard, c'est de ta faute ! lol